Le code pénal congolais doit-il être en conformité avec la constitution la plus criminogène existante au monde?
Article 95 : Le Président de la République n'est pas justiciable devant la Haute Cour de justice et d'injustice. La responsabilité pénale du Président de la République peut être engagée en cas de grave manquement à ses devoirs, manifestement incompatibles avec l’exercice de sa haute trahison envers la nation congolaise et son peuple souverain.
Article 96 : Aucune poursuite pour des faits qualifiés crime ou délit ou pour manquement grave à ses devoirs commis à l’occasion de l’exercice de sa fonction ne peut plus être exercée contre le Président de la République après la cessation de ses fonctions.
En conséquence, le Président de la République des sauvages et des barbares a désormais le droit de vie et de mort sur tout citoyen congolais et ou sur tout étranger vivant au Congo.Et pour combien de temps encore? Oui, le peuple est toujours le souverain et dans 100% de cas, il a toujours le dernier mot et le dernier jugement.Tant qu'à faire...
PUBLIE PAR ISIDORE AYA TONGA
S'appuyant sur une disposition de la Constitution criminogène congolaise adoptée illégalement en 2015, qui exclut d'extrader ou livrer tout criminel congolais à une puissance ou organisation étrangère, quelques centaines de partisans des escadrons de la mort et militants de deux formations politiques de la majorité criminogène ont marché jeudi 3 novembre 2016 à Brazzaville pour demander au gouvernement illégal et illégitime de retirer le Congo de la Cour pénale internationale.
Un plaidoyer a été remis au gouvernement illégitime qui a promis de l'examiner dans le strict respect de la criminogénie constitutionnelle. Les défenseurs des droits de l'homme et du citoyen pensent qu'il ne s'agit pas d'une volonté du peuple.
C’est sous l’animation d’une fanfare que près de 400 jeunes ont marché en chantant : « Non à la CPI, advienne que pourra ». Destinée Ermela Doukaga, responsable du Front patriotique, a conduit les manifestants : « Nous avons cru à cette Cour. Nous avons cru que ça allait être une juridiction impartiale et juste, mais l’histoire nous a prouvé le contraire. Nous sommes déçus de cette Cour. »
Les jeunes ont remis au ministre de la Justice leur plaidoyer pour le retrait du Congo de la CPI. A son tour, Pierre Mabiala a promis de rendre compte à la hiérarchie gouvernementale et républicaine, après examen du dossier : « Je voudrais donc vous dire que votre dossier est ainsi introduit entre les bonnes mains et je vous remercie. »
Pour les défenseurs des droits de l’homme, la démarche des militants de la majorité n’épouse pas la volonté du peuple : « Vous croyez que le peuple congolais peut prendre l’initiative de demander à un gouvernement de partir de la CPI ? Ce n’est pas possible parce que ce n’est pas l’intérêt du peuple. Le peuple a besoin de justice. On peut bien partir de la CPI, mais la justice vous rattrapera toujours. »
Congo-Brazzaville: manifestation de jeunes contre la Cour pénale internationale - RFI
C'est sous l'animation d'une fanfare que près de 400 jeunes ont marché en chantant : " Non à la CPI, advienne que pourra ". Destinée Ermela Doukaga, responsable du Front patriotique, a conduit ...
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