Y aurait-il une opération « Sassou Dégage » de grande envergure?

A PARTIR DU 13 AOÛT 2016 LE POUVOIR SUPRÊME EST VACANT AU CONGO BRAZZAVILLE ( CF LA CONSTITUTION DU 20 JANVIER 2002). LE PEUPLE CONGOLAIS VA T-IL ACCEPTER L’INACCEPTABLE?

ET SI OUI, LES CONGOLAIS SERAIENT-ILS DONC MÛRS POUR ENTRER DURABLEMENT DANS L'ESCLAVAGE DE SASSOU ET DES NGUESSO?

SINON, POURQUOI LES CONGOLAIS, LES ACTEURS POLITIQUES ET MILITAIRES PATRIOTIQUES ET RÉPUBLICAINS ACCEPTENT-ILS ENCORE CETTE HUMILIATION INSTITUTIONNELLE A CARACTERE SOCIOPOLITIQUE ET AUX CONSÉQUENCES ECONOMIQUES, SOCIALES ET HUMANITAIRES INSUPPORTABLES?

Dans un mélimélo institutionnel qui s’apparente à une grave désinvolture, le pouvoir de Brazzaville navigue avec deux lois fondamentales qui sont ses propres textes.

La superposition de deux Constitutions est une anomalie reflétant le degré zéro des dirigeants aussi bien que dans leur manière d’orienter la société que dans leur façon d’appréhender les affaires publiques.

Y aurait-il une opération « Sassou Dégage » de grande envergure ? Nul ne le sait. Mais l’accumulation des frustrations et les humiliations incessantes sont des carburants attisant l’implosion d’un système déshumanisant.

LES CONGOLAIS ONT-ILS ACCEPTÉ DE VIVRE A GENOU ET D’ÊTRE LES ESCLAVES DE SASSOU ET DES NGUESSO?

Les congolais ont-ils accepté de vivre à genou et d’être les esclaves de Sassou et des Nguesso?
Nous avons oublié de questionner la situation qui prévaut actuellement au Congo. Nous avons oublié de questionner notre peur du petit dictateur de Brazzaville.
Nous avons oublié de questionner le salarié sans salaire qui, chaque matin, se lève pour se rendre à son lieu de travail sans protester.
Nous avons oublié de questionner l’étudiant qui ne touche pas sa bourse mais qui n’arrive à lever une grève digne de ce nom. Nous avons oublié de questionner le soldat ou le policier qui fait les basses besognes du petit dictateur sans se poser les questions les plus élémentaires.
Nous avons oublié de questionner ces opposants qui font passer leur intérêt personnel avant celui du peuple. Nous avons oublié de questionner.
Les congolais ont-ils accepté de vivre à genou et d’être les esclaves de Sassou et des Nguesso?

LA VOIE DE LA DIGNITÉ D'UN PEUPLE SOUILLÉ PAR LA LÂCHETÉ DE SES ACTEURS POLITIQUES ET MILITAIRES !