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❤ ❤ ❤ Civilisation3.0 et enjeux éducatifs sur un réseau global: Oui, l'inégalité entre couches sociales, traditions, cultures, sociétés et civilisations n'est pas fondée sur la nature - elle réside dans l'éducation ou l'information qu'on donne à l'individu ou plutôt dans celle qu'on lui refuse ❤ ❤ ❤ Ceci est un cas de prise de conscience universelle au niveau philosophique, politique, économique, social, culturel, écologique et sociétal ❤ ❤ ❤ Élevons ensemble la raison au dessus des émotions ( savoir juger par soi-même et pouvoir gérer soi-même son cerveau) ❤ ❤ ❤ Éveillons en nous l'esprit humain (l'esprit critique ou contradictoire), car celui ou celle qui n'accepte pas la critique n'avancera jamais ❤ ❤❤ Oui, la critique aiguise l'intelligence, la créativité, l'innovation et l'éveil de conscience ❤❤❤ Je pense que la conscience de l'individu devrait être au dessus de l'appartenance ❤❤❤ Quant à l'éducation, elle devrait transmettre de manière positive l’esprit même de la raison, de la liberté, de la dignité, de la justice, de devoir de mémoire et des valeurs morales (le bien contre le mal) et existentielles (sociales et écologiques) ❤ ❤ ❤ Depuis presque 10 millions d'années, le cerveau humain et son comportement ont évolué dans l'espace et le temps. L'humain est passé d'abord d'un stade animal (le sauvage) au chaînon manquant (entre le sauvage et le barbare) et puis au stade inférieur d'humanité (le barbare). ❤ ❤ ❤ Il a enfin évolué vers le stade d'humanité (l'évolué, le raisonnable, le conscient de ses actes, de ses habitudes, de son comportement et de leurs valeurs morales, la barrière entre le bien et le mal) ❤ ❤ ❤ Le stade d’humanité commence d'ailleurs par le respect de la liberté et de la dignité d’autrui puis de l’intégrité physique et de l’autonomie de la personne humaine –Et tout en cherchant à faire ressortir et à analyser le contenu social, moral et philosophique du caractère sacré de la vie humaine. ❤ ❤❤ On ne peut par ailleurs parler de stade supérieur d'humanité que pour un être qui s'est affranchi des barrières de la raison, de l’esprit critique et de la conscience - c'est à dire en cours et ou en devenir d'être civilisé ❤ ❤ ❤ L'idée du civilisé peut être interprétée sur différents aspects humanistes, amoureux, philosophiques, politiques, socio-économiques, cultuels, culturels, écologiques et sociétaux sur différentes échelles ❤ ❤ ❤ D'ailleurs en 1794, dans "Esquisse d'un tableau des progrès de l'esprit humain" de Condorcet, l'idée du civilisé désignait les progrès accomplis par l'individu dans une nation ou société donnée ❤ ❤ ❤ Il fut possible de passer de la barbarie, à l'état de droit, de citoyen, de civil ou de civilisé, quel que soit le droit positif en vigueur ou des autres facteurs locaux tels que la tribu, l'ethnie, la nationalité ou la religion. Pensé par Isidore AYA TONGA, anthropologue, philosophe, naturaliste et scientifique environnementaliste congolais de Brazzaville.

MESSAGE DU GÉNÉRAL JEAN MARIE MICHEL MOKOKO VIA CLÉMENT MIERASSA.

Publié le 13 Août 2016 par Congo-objectif2050

PHILOSOPHIE

L’AVENIR DE L’INDIVIDU QUEL QU’IL SOIT OU D’UN PEUPLE ET D’UNE SOCIÉTÉ DONNÉE EST-IL DANS L’HISTOIRE, LE PASSÉ, LA MÉMOIRE ET LE PRÉSENT QU’ON IGNORENT?(ISIDORE AYA TONGA) !

MESSAGE DU GÉNÉRAL JEAN MARIE MICHEL MOKOKO VIA CLÉMENT MIERASSA.

Chers amis,ce 13 aout 2016, Mr Clement Mierassa a organise un point de presse avec la permission du Général Jean Marie Michel Mokoko.
La communication porte sur les conditions carcérales de nos compagnons de lutte ,l' état physique de J3M ,les conditions du rejet de sa demande de mise en liberté,et enfin son point de vue sur les modalités de sortie de crise.
Voici donc,clairement exprimé, le point de vue de notre Président ,véritablement élu
Nul besoin de supputations sur son éventuel soutien à de manoeuvres qui trahissent les aspirations de la majorité du peuple.
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MESSAGE DU GÉNÉRAL JEAN MARIE MICHEL MOKOKO VIA CLÉMENT MIERASSA.

L’INTÉGRALITÉ DU POINT DE PRESSE

Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs les professionnels de la presse,
Mesdames et Messieurs,
Je prends la parole en ce jour avec l’accord de mon parti, le Parti Social-Démocrate Congolais (PSDC) et, à la demande de la composante J3M à qui nous sommes liés par des accords formels signés entre les Chefs de nos deux institutions.

Ainsi, L’honneur m’ échoit de faire la présente communication au nom du Général Jean Marie Michel MOKOKO qui a été, selon nos profondes analyses politiques, abusivement écroué à la maison d’arrêt voilà 60 jours.

En effet, cette mise aux arrêts arbitraires est le climat d’un processus de destruction méthodique des ambitions politiques d’un homme qui a interrompu sa brillante carrière internationale et renoncé au poste de Conseiller du Chef de l’État qu’il a occupé de 2005 à 2016 pour se mettre au service de la Nation.

C’est dans le cadre de ce processus qu’il faut situer l’agression de l’aéroport de Maya-Maya, perpétrée par les supplétifs de la Police Nationale, dès l’arrivée au Congo du Général MOKOKO, ses convocations régulières et la soumission à des interrogatoires interminables à la Direction Générale de la Surveillance du Territoire même le jour du lancement de la campagne, son assignation à résidence souvent assorti d’une interdiction d’approvisionnement en
médicaments et en denrées alimentaires, des perquisitions itératives de son domicile et son déferrement spectaculaire à la maison d’arrêt entravé par des menottes comme « un trophée de guerre ».

Ce traitement inhumain n’a pas tenu compte que Jean Marie Michel MOKOKO est un officier Général, un ancien Chef d’état-major Général des Forces Armées Congolaises dont la contribution à la réussite de la Conférence Nationale Souveraine était décisive, Conseiller Spécial du Chef de l’État aux questions de Sécurité et de Paix, et Chef de missions internationales de paix en Afrique de l’Ouest et en Afrique Centrale.

La demande de mise en liberté provisoire introduite pour le Général a été rejetée pour des motifs estimés juridiquement infondés par ses avocats qui ont, par conséquence, interjeté appel à la chambre d’accusation.

Nous vous faisons remarquer que plusieurs autres citoyens, victimes de cette intolérance politique qui n’a aucune justification rationnelle, ont été faits prisonniers à cause de leur opinion. Il s’agit notamment : d’Anatole Libongo Ngoka, de Jean Ngouabi, de Marcel Mpika, de Jacques Bangnangandzala, de Paulin Makaya condamné à l’issue d’une parodie de procès, et de bien d’autres compatriotes plus nombreux et anonymes.

D’entrée de jeu, je me ferai le plaisir de vous informer que l’image du Général qui a été postée dans le Net a été montée par des gens malveillants pour des raisons politiques inavouées et je puis vous affirmer qu’il se porte très bien et a un très bon moral en dépit de l’épreuve qu’il traverse et des conditions carcérales illégales, difficiles et contraires aux normes qui régissent les droits humains. Il tient à rassurer ses parents, ses amis et tous ses sympathisants de cela.

Le Général s’incline une fois de plus devant la mémoire des victimes
innocentes des bombardements aveugles des populations du Pool par les hélicoptères de la police et de l’armée et, des rafles qui se sont opérées dans les quartiers des grandes villes du pays. Il réitère sa demande de retrait des troupes militaires positionnées dans ce
département.

Il renouvelle, par ma voix, son engagement ferme aux côtés de tous les compatriotes qui s’investissent dans la lutte pour l’instauration de la démocratie véritable, la justice, les libertés, l’équité et l’unité nationale.

Le Général est fermement convaincu que l’alternance démocratique qui advient de la volonté du peuple clairement exprimée dans les urnes est la seule voie rationnelle pour le changement de politique. Il croit que les forces politiques congolaises ne pourront pas durablement se départir de cette démarche qui est aujourd’hui admise partout dans le monde comme approche la moins mauvaise pour régler les différences de vue et d’option entre acteurs politiques. C’est un lieu commun de rappeler les conditions d’équité, de justice, et de transparence qui doivent présider à l’expression de la volonté populaire

Il est conscient que la prison est le tribut qu’il paye pour son engagement irréversible à ces valeurs politiques. Il subit avec dignité toutes les humiliations qui lui sont infligées d’autant plus que la cause qu’il défend est en parfaite harmonie avec la volonté des populations congolaises indifféremment de leur appartenance géographique. Populations qui ont désormais pris conscience qu’au nom de la paix, on leur a fait accepter l'inacceptable au point de leur faire quémander, comme des faveurs, des droits les plus naturels et les plus imprescriptibles pour tout humain dans une société moderne.

C’est pourquoi il continue à réfuter les résultats du scrutin présidentiel du 20 mars 2016 qui, de bout en bout est entaché des irrégularités criardes. Le Général MOKOKO est convaincu que
donner la caution à ces résultats serait la capitulation dans la lutte pour l’éclosion de la démocratie dans notre pays.

Or, de nos jours, la démocratie en tant que système de gestion du pouvoir d’Etat est l’unique moyen efficace pour la modernisation de la vie politique, économique, sociale et culturelle et pour assurer une alternance pacifique qui est le fondement de la stabilité politique et institutionnelle, de la normalisation du vivre ensemble, du développement économique et social et, qui est indispensable pour la promotion de la paix, de la concorde nationale, de la justice sociale, de l’unité nationale et des libertés fondamentales.

Le Général MOKOKO pense que les forces politiques et sociales,
quelque soient leurs obédiences (majorité ou opposition), doivent donc s’engager dans la promotion des valeurs de la démocratie plurielle pour désormais garantir une alternance politique apaisée par l’instauration d’une gouvernance électorale juste et transparente, afin de faire amorcer la construction d’un véritable État de droit.

En effet, la démocratie permet la gestion de la Nation par une autorité centrale acceptée par la majorité des citoyens et dont la légitimité n’est pas questionnable. En revanche, quand cette autorité centrale s’impose par la force et s’appuie sur un clan pour gouverner, elle fait perdre à l’État son influence sur les populations et, celles-ci perdent confiance dans les capacités de l’État à apporter des solutions appropriées à ses problèmes.

La crise politique et sociale post-électorale actuelle qui est la résultante du déficit de confiance des citoyens en ses dirigeants est exacerbée par le rejet du sens de l’intérêt général et par les efforts déployés pour empêcher le bourgeonnement d’une conscience nationale. C’est l’absence de cette conscience nationale qui est l’obstacle au brassage des idées, à l’instauration de la solidarité et de la cohésion et à la promotion des débats constructifs sans lesquels la pensée est sclérosée et le risque de guerre fratricide croissant.

Voilà pourquoi le Général MOKOKO invite toutes les forces vives de la nation en général et la classe politique en particulier à se ressaisir comme un seul homme pour créer les conditions
permissives d’un dialogue nouveau, sincère et salvateur et qui doit être, d’une part, une concertation nationale inclusive en vue d’une réconciliation réelle et durable de notre peuple avec lui-même et d’autre part, un cadre idéal pour instaurer, en toute responsabilité
et sans malice, un débat sur tous les sujets qui nous divisent y compris ceux qui fâchent.

Ce dialogue doit permettre d’opérer une rupture irréversible avec les systèmes politiques anciens, rupture entendue et définie comme l’adoption des valeurs morales, éthiques, politiques et managériales auxquelles toutes les forces politiques doivent souscrire.

Ces exigences doivent ainsi s’exprimer au quotidien par un haut degré de responsabilité alliant les valeurs d’ honnêteté, de culture démocratique, de respect des libertés et de la parole donnée, d’abnégation dans la soumission des intérêts particuliers à l’intérêt général, d’humilité et de tolérance des différences dans les débats politiques et de solidarité nationale. La rupture vue dans un tel prisme ne peut se concevoir et s’opérer que dans le cadre d’une véritable réconciliation nationale.

Le Général pense qu’un tel dialogue impose à tous de vaincre toutes les peurs qui nous rendent esclaves d’un système culturel dont la valeur dominante est la suspicion lassante et improductive afin de permettre une véritable réconciliation. Il est cependant persuadé que ce dialogue ne donnera des résultats à la hauteur des attentes des parties prenantes et des populations que s’il est placé sous l’égide de la communauté internationale. Il exprime son engagement à participer à la réussite d’une telle initiative qui, du reste, est le seul moyen crédible de recherche concertée d’une issue pacifique à la crise politique actuelle.

Il en appelle à la communauté nationale et internationale pour qu’elle incite toutes les parties au conflit à s’investir dans l’organisation et la conduite à bon terme d’une telle initiative.

A tous ceux qui ont cru et croit encore en lui pour l’avènement de l’alternance démocratique au Congo, le Général MOKOKO les rassure que son engagement est inaltérable quelque soient les
intimidations et les humiliations dont il est victime.
Il leur demande de ne pas céder à la peur et de s’organiser dans le respect des lois et règlements de la République pour poursuivre le combat jusqu’à la victoire.

Mesdames et Messieurs,
Pour ma part, je suis convaincu que la libération immédiate des prisonniers politiques en général et du Général Jean Marie Michel MOKOKO en particulier est une condition sine qua none pour la décrispation et l’apaisement du climat politique et social délétère dans lequel notre pays est plongé aujourd’hui.

Pour terminer mon propos, j’invite toute la classe politique de prendre conscience de la gravité et de la profondeur de la crise politique que traverse le Congo notre patrimoine commun.
J’exhorte chacun de nous de contribuer effectivement à la recherche des solutions appropriées de sortie de crise.
Je vous remercie pour votre aimable attention.

Le Président du Parti Social-Démocrate Congolais
Clément MIERASSA

MESSAGE DU GÉNÉRAL JEAN MARIE MICHEL MOKOKO VIA CLÉMENT MIERASSA.

PHILOSOPHIE

L’AVENIR DE L’INDIVIDU QUEL QU’IL SOIT OU D’UN PEUPLE ET D’UNE SOCIÉTÉ DONNÉE EST-IL DANS L’HISTOIRE, LE PASSÉ, LA MÉMOIRE ET LE PRÉSENT QU’ON IGNORENT?(ISIDORE AYA TONGA) !

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